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Réflexion et stratégie

Notre première approche a été d’essayer de comprendre pourquoi le bateau avait bien séché à l’exception de ces 9 zones. Nous avons reporté le tracé de ces zones de l’extérieur à l’intérieur de la coque en utilisant une lampe de poche assez puissante plaquée dehors contre la coque et dont la lumière pouvait se voir de l’intérieur par transparence. On marque alors quelques points de référence des deux côtés de la coque. Il suffit ensuite de prendre les dimensions du tracé à l’extérieur et de le reporter à l’intérieur.

Nous constatons alors que toutes ces zones se situent dans des endroits inaccessibles, à savoir derrière des contre-moules ou à l’intérieur de varangues. L’air à ces endroits ne circule pas ou peu et l’humidité y reste prise au piège.

Nous décidons alors d’installer un système de ventilation forcée composée d’une turbine et d’un ensemble de tuyau en forme de pieuvre. Ces tuyaux seront raccordés aux orifices présents dans les varangues. Nous installons aussi un nouveau type de déshumidificateur qui tourne en permanence. La turbine est uniquement alimentée ½ heure toutes les heures pendant la journée. On la coupe la nuit pour éviter la gêne occasionnée par le bruit.

Une description plus précise des aspects techniques (et du changement de type de déshumidificateur) est fournie dans le chapitre appareillage – Ventilation – et – Déshumidificateur –.

Après l’activation de ce système, les zones commencent alors à rétrécir et les taux d’humidité chutent

Cependant, cette amélioration est de courte durée. Lorsque nous désactivons la ventilation, les taux remontent à nouveau, moins qu’au départ pour certains, mais encore loin de ceux que l’on peut espérer pour commencer le traitement.