Sortie

Sortie du bateau de l'eau, pelage

Voici un plan comportant les mesures réalisées par l’expert au moyen d’un appareil TRAMEX Skipper mi-septembre 2016, environ 2 mois après le pelage de la coque. Vous pouvez vous rendre compte que la situation n’est pas vraiment joyeuse !

Fichier 160922 Humidité (dans medexp)

L’expert nous conseille alors de raboter les œuvres vives pour d’une part éliminer les couches de produits défectueux et d’autre part sécher la coque à l’air libre.

Celui-ci terminé, nous ne constatons aucun dégât lié à des phénomènes d’osmose.

Néanmoins, nous nous inspirons des recommandations décrites dans les études sur le traitement de l’osmose pour sécher la coque.

Bien qu’il existe des dizaines de publications à ce sujet, je ne peux que vous recommander l’excellent rapport « A short guide to osmosis & its treatment » de Nigel Clegg.

On y note entre autres, comme dans d’autres articles, que le glycol (Propane 1,2 diol), potentiellement présent dans le polyester, provoque une rétention de l’humidité et qu’il est impératif de le faire disparaitre. Comme le point d’évaporation de ce produit se situe autour des 188°C, inutile d’espérer qu’il s’évapore naturellement. Par contre, il se dilue très bien dans l’eau. Tous les experts recommandent le lavage régulier de la coque à l’eau. Certains le préconisent une fois par jour (pour une coque osmosée) ou tout au moins une fois par semaine avec des cycles de séchage dans un endroit bien ventilé. Ce processus est long et peut durer plusieurs mois. D’autres préconisent l’utilisation d’une eau chaude, mais dont la température n’excède pas 65°C.

Je ne suis pas chimiste mais il est clair que ces recommandations d’experts en la matière ne doivent pas être prises à la légère. Encore une fois, nous n’avons pas observé de phénomène d’osmose sur la coque mais nous avons tout de même procédé à des lavages toutes les semaines pendant 4 mois afin de d’éliminer le risque potentiel de présence de glycol.